19 mai 2015

Tant que nous sommes vivants. Anne-Laure Bondoux



On se retrouve dans un pays sans nom et sans âme. L’unique activité économique de la ville se fait grâce à l’usine d’armement qui emploie la quasi-totalité de la population.

Bo, l’étranger, arrive à faire sa place dans  le village en débutant un nouveau travail à l’usine. Lors de son premier jour, Bo prend la relève d’Hama qui a travaillé toute la nuit sur une machine. C’est le coup de foudre, ils tombent tout de suite amoureux, et en oublient le monde terne qui les entoure. Ils sont heureux, ils se rendent régulièrement au cabaret « Le castor blagueur », un cabaret où Bo rêve de magie et de spectacle.

Jusqu’au moment, où l’usine explose et leur destin bascule. Ils sont contraints de fuir. Commence alors pour eux un fabuleux périple à travers des territoires inconnus. Est-ce qu’ils vont survivre à cette épreuve ? Est-ce qu’un jour ils trouveront leur place dans ce monde ? Quelle est la possibilité d’un enfant pour eux ? Autant de questions posées…

Un roman sur la nature humaine, sur le sens de la mémoire et sur l’importance des racines. L’écriture est belle, poétique, pleine de symboles, de souvenirs, de rêves et d’espoirs. Il y a aussi une petite pointe de fantastique qui fait rêver, une petite touche de magie qui embellie aussi cette très belle histoire d’amour. Un roman à découvrir absolument !

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