27 mars 2014

Bacha posh, de Charlotte Erlih. Actes sud.




En Afghanistan, ne pas avoir de fils est vue comme une grande honte, une malédiction. Cette pression sur les parents est d’autant plus forte que les filles n’ont pas le droit de sortir seules. Il est donc de coutume que les parents fassent d’une de leurs filles une Basha posh : habillées comme un garçon, vivant parmi les hommes, ces enfants ont un sexe féminin mais grandissent en tant qu’homme.

            Cette transformation permet à ces enfants d’être libre et d’aller à l’école, mais avec toujours un couperet au-dessus de la tête : à la puberté, elles redeviendront femmes et seront mariées, quels que soit leurs rêves et leurs ambitions.

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